Vidéos: Diane Jones-Konihowski, Athlétisme

Petite fille, à l’école élémentaire, j’aimais tous les sports. L’éducation physique était ma matière préférée, j’adorais le sport. Alors, j’ai pratiqué tous les sports pendant des années et lorsque j’ai commencé le secondaire, je me suis concentrée sur deux sports en particulier, le volley-ball et l’athlétisme. Et comme je n’aimais pas beaucoup poireauter dans les estrades pendant les compétitions d’athlétisme, très souvent je participais à dix ou onze épreuves.

La pression a toujours fait partie de mon quotidien, mais je faisais partie de l’équipe depuis dix ans déjà, et j’avais participé aux Jeux olympiques, aux Jeux panaméricains, aux Jeux du Commonwealth; donc, j’avais de plus en plus confiance en moi et je savais exactement ce que je devais faire, ce qui n’avait pas vraiment d’importance et ce que je devais faire pour rester concentrée. Ne jamais perdre de vue l’objectif à atteindre, voilà vraiment ce qui compte pour les athlètes. J’avais un peu plus de pression sur les épaules qu’à l’habitude, car je savais que j’allais avoir entre les mains le bâton dans lequel se trouvait le message d’ouverture des Jeux que la reine Élizabeth devait lire. J’ai aussi remporté la première médaille des Jeux, et c’est la Reine elle-même qui devait remettre la première médaille. Alors, vous comprenez que dans ce contexte, la pression était un peu plus élevée. Je commence par remettre le message à la Reine, puis elle me remet la médaille d’or. Et tout s’est merveilleusement bien passé. La journée a été parfaite. J’ai établi des records personnels dans les cinq épreuves et j’en ai remporté quatre; j’ai aussi obtenu le pointage mondial le plus élevé.

Les athlètes font ce qu’ils font parce qu’ils ont la passion, pas nécessairement pour obtenir une médaille au bout du compte. Tout est dans la performance qu’un athlète réussira ce jour-là. Et les athlètes savent qu’ils peuvent réussir la meilleure performance de leur vie et qu’ils termineront quand même quatrième, ou qu’ils gagneront la médaille d’argent, ou qui sait… ils seront peut-être champions du monde. Il n’y a aucune garantie, c’est un coup de dé finalement. Mais les athlètes font tout ce qu’ils peuvent, ils donnent tout ce qu’ils ont. Alors, être ainsi reconnue et choisie Athlète féminine de l’année, c’est tout un honneur, surtout lorsqu’on pense à toutes les autres athlètes qui le méritent tout autant, sinon plus. Oui vraiment, c’est tout un honneur.