Vidéos: Hayley Wickenheiser, Hockey sur glace

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Transcription de la vidéo

J’ai commencé à jouer à Shaunavon, en Saskatchewan, où j’ai grandi. Mon père et ma mère étaient professeurs et ils participaient aux activités de la patinoire locale; j’y passais donc beaucoup de temps. J’ai demandé à mon père si je pouvais jouer et il était d’accord, et il a construit une patinoire dans notre cour. J’avais 15 ans lorsque j’ai participé à mon premier Championnat du monde en 1994; j’avais donc l’option de jouer à un autre Jeux du Canada ou d’intégrer l’équipe nationale et mes parents m’ont laissé choisir. J’ai choisi l’équipe nationale, et j’en fais encore partie aujourd’hui.

Je crois que j’étais nerveuse et excitée. J’étais tellement jeune en comparaison aux autres membres de l’équipe, mais elles m’ont bien pris sous leurs ailes et m’ont bien enseigné comment être une professionnelle et ce qu’est le leadership et aussi ce que cela signifiait de faire partie d’un programme gagnant. Je suis donc reconnaissante d’avoir pu vivre cette expérience à un si jeune âge.

<Annonceur> Et voici Wickenheiser, Hayley Wickenheiser qui traverse la ligne. Wickenheiser, passe arrière à Cassie Campbell, qui lance et compte!

J’ai été membre de nombreuses équipes nationales, et je dirais que nombre d’entre elles étaient extraordinaires. Mais je dois admettre que l’équipe de Vancouver, et même seulement le fait de participer aux Jeux olympiques de Vancouver étaient hors de l’ordinaire. La victoire de Salt Lake City et cette équipe qui avait connu beaucoup d’adversité, mais qui a su se prendre en main au moment décisif; donc une équipe qui a fait preuve d’une très grande résilience. Ces deux équipes se distinguent particulièrement.

Ma décision de devenir professionnelle avait pour but de devenir une meilleure joueuse et de dépasser mes limites. Donc, après les Jeux olympiques de 2002, des gens comme Tom Renney et Bob Clark sont ceux qui m’ont donné la confiance nécessaire pour tenter ma chance; nous avons cherché et nous avons trouvé un poste en Finlande; j’y suis allée, j’y ai joué et cette expérience m’a permis de m’améliorer, m’a fortifiée, m’a rendue encore plus résiliente dans tous les domaines, autant sur la patinoire qu’à l’extérieur de celle-ci. Je savais que je devais donner le meilleur de moi-même que ce soit à l’entraînement, pendant une partie, quand je jouais contre eux uniquement pour être de leur niveau. Cette expérience m’a donc vraiment enseigné ce que c’est que d’être professionnelle chaque jour et cela m’a été utile lorsque je suis revenue jouer avec des équipes féminines.

Je pense que quand les gens vous perçoivent comme la meilleure ou une des meilleures, ils nourrissent des attentes que je m’impose aussi à moi-même. Selon moi, vous n’êtes pas vraiment meilleure que lors de votre dernière partie ou de votre dernier entraînement. Parfois, vous êtes la meilleure et parfois, vous ne l’êtes pas. Relever le défi de m’améliorer et d’offrir une performance chaque fois que je suis sur la patinoire représente ma motivation quotidienne, et ce, pour qu’un spectateur qui n’a jamais vu de hockey féminin se dise : « C’est une très bonne joueuse de hockey », ou « C’est une très bonne équipe de hockey. » Ce qui me motive, c’est une certaine peur de l’échec à laquelle s’ajoute l’intense désir d’être la meilleure et la volonté de remporter la victoire avec mon équipe. 

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