Vidéos: Jean Béliveau, Hockey sur glace
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Transcription de la vidéo
Je n’avais que 15 ans et je jouais pour mon école et pour la ville de Victoriaville. Il y avait une sorte de ligue intermédiaire où les jeunes de tout âge pouvaient jouer, et à 15 ans je jouais contre des joueurs de 25 ans. J’ai toujours pensé que cela ne pouvait me faire de mal. Au contraire, puisque ces gars-là étaient physiquement plus forts que moi, je devais donc me dépasser et je pense que c’est lorsque l’on cherche à se dépasser que l’on apprend vraiment.
Après mes deux années avec l’équipe junior des Citadelles de Québec, je mangeais un soir avec les directeurs généraux de l’équipe et je leur ai demandé ce que je pouvais faire pour vraiment remercier la population de Québec de leur chaleureux accueil. Et c’est à ce moment que nous avons décidé qu’il serait peut-être bien venu que je joue pour les As de Québec. Je n’étais pas pressé. J’étais bien traité par les gens de Québec, mais mon rêve secret était de jouer pour les Canadiens.
La Coupe Stanley de 1956 est la première que j’ai remportée, après l’avoir ratée de si peu en 1954 et en 1955. Sur un plan personnel, il ne fait aucun doute que non seulement la Coupe, mais également toutes les autres réussites de l’équipe m’ont amené à penser que j’avais dû connaître une bonne année puisque j’avais remporté tous ces trophées et toutes ces distinctions, ce qui en soi n’était pas si important pour moi pourvu que l’équipe ait du succès.
Chaque fois que je sautais sur la patinoire, la seule chose que j’avais en tête était d’aider mon équipe et de contribuer à son succès de même qu’à celui de l’organisation. Quelqu’un m’a déjà demandé quel souvenir j’aimerais laisser dans l’esprit des gens. Et j’ai immédiatement répondu celui d’un joueur d’équipe. Pour moi, la réussite de l’organisation était plus importante que mes réussites personnelles.