Vidéos: Russ Jackson, Football

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Transcription de la vidéo

Lorsque j’ai rejoint les Rough Riders en 1958, je n’avais pas vraiment en tête de devenir le prochain quart-arrière à Ottawa. J’avais joué comme quart-arrière et demi défensif pour les Marauders de l’Université McMaster, à Hamilton, et lorsque je suis arrivé en 1958 pour me joindre à l’équipe, j’étais un demi défensif et je jouais comme demi défensif. J’étais aussi le troisième quart-arrière sur la liste, derrière Tom Dimitroff et Hal Ledyard, les deux quarts-arrières américains. Par la suite, les deux ont été blessés et plus tard dans la saison j’ai eu la chance de jouer, et les choses se sont bien passées pour moi en raison du système de jeu offensif utilisé par l’équipe. Et puis vous connaissez la suite… J’étais là au bon moment, un point c’est tout. Puis, il a fallu à peu près deux ans avant d’être bien en selle, dans le poste de quart-arrière numéro un.

L’année 1969 a été une année très spéciale pour moi, car l’année précédente, l’équipe avait gagné la Coupe Grey en battant Calgary, et j’avais dit à l’entraîneur Frank Clair que la prochaine saison serait ma dernière, comme j’avais toujours promis de le faire depuis le début. Il avait osé me faire confiance, moi, un jeune quart-arrière canadien, ce qui était inusité dans les années 1960, et au cours des cinq ou six dernières années, il n’amenait personne d’autre pour me mettre au défi. Ce que je veux dire, c’est que dès le premier jour du camp d’entraînement, le poste était mien, il n’y avait pas d’autres candidats. Alors, en 1969, au fur et à mesure que la saison avançait, c’était de plus en plus difficile, car en arrivant à Regina, en Saskatchewan, par exemple, j’étais là, dans le vestiaire après le match, et je me disais que c’était la dernière fois que je venais ici. Et là, les émotions pouvaient prendre le dessus. Et puis, nous sommes allés jusqu’au bout cette année-là, l’équipe a gagné la Coupe Grey. Le match terminé, tout le monde est tellement heureux d’avoir gagné la Coupe Grey deux années de suite. Je savais que c’était mon dernier match. Beaucoup plus tard, après avoir ôté le chandail de l’équipe, et pendant qu’on célébrait la victoire avec les familles et amis à l’hôtel à Montréal, c’est là que je l’ai réalisé vraiment. C’est terminé. C’est vraiment terminé. Plus jamais tu ne vas refaire ce que tu viens de faire. Et pendant à peu près une heure ce soir-là, j’ai repassé dans ma tête ces 12 dernières saisons de football professionnel.

En 1969, lorsque j’ai remporté le trophée Lionel Conacher, cela a été très spécial. C’est toujours très spécial d’être reconnu pour ce que l’on fait. Aucun doute là-dessus. C’est le point culminant d’une carrière pour un athlète. Pour un athlète qui fait partie d’une équipe, comme moi, la reconnaissance que j’ai reçue, en ce qui me concerne, touche également toute l’équipe. Cet honneur signifie que l’on fait partie d’une super bonne équipe. Tout compte fait, ce fut une année formidable, extrêmement enrichissante. Et avec une certaine charge émotive aussi.

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